Qu’est-ce que la connaissance de soi ?
La connaissance de soi ne se résume pas uniquement au fait de se connaître. On parle ici d’une quête, d’une aventure ou d’un voyage intérieur qui implique une exploration profonde de soi-même.
Se connaître, ce n’est pas juste savoir ce que l’on n’aime et ce que l’on n’aime pas. C’est comprendre notre être sous tous ses aspects : nos besoins, nos envies, nos émotions, nos forces, nos faiblesses ou plutôt nos points d’amélioration, nos valeurs, nos limites, nos aspirations.

La connaissance de soi, c’est comme un oignon. On part de l’extérieur, de ce qui est le moins challengeant (le moins important aussi) pour aller de plus en plus en profondeur.
Comme quand tu épluches un oignon, tu pleures mais tu trouves aussi des stratagèmes pour lâcher moins de larmes. Apprendre à se connaître et s’élancer sur ce beau chemin c’est puissant et transformateur comme une belle sortie de zone de confort.
Mais c’est douloureux ? Ce n’est pas de la souffrance, c’est de l’inconfort et une invitation à accepter la difficulté pour atteindre l’objectif comme quand tu pars en randonnée à l’ascension d’un sommet.
Tout commence par une prise de conscience de nos propres pensées et comportements. En posant notre regard dessus, nous entamons une réflexion sérieuse sur nos expériences, nos croyances et nos motivations. Cela demande un prérequis : l’honnêteté avec et envers soi pour nos fautes et nos lacunes afin d’en tirer des apprentissages dans un second temps.
Ce chemin d’introspection nous offre la possibilité de développer nos potentiels, d’être aligné(e) avec nos rêves et de s’avoir sur quels talents s’appuyer et comment orienter nos choix de vie pour s’épanouir au delà de tout aspect matériel. De manière plus large, se connaître soi-même nous aussi à être plus en lien avec le monde : mieux communiquer, avoir des relations saines et solides, résoudre les conflits, poser nos limites…
En quoi la mort est un outil de connaissance de soi ?

Que comptes – tu écrire sur les pages du livre de ta vie ?
Réfléchir à la mort ou l’expérimenter par la perte d’un être cher (mort physique) ou par une transition de vie (mort symbolique) nous confronte à notre propre mortalité et à l’impermanence de la vie.
Prendre conscience que nous avons une fin et que nous ignorons la date de notre propre mort invite à une réflexion voire une reconsidération de nos priorités, de nos valeurs ou de nos aspirations de vie.
Pourquoi ? Parce que cela nous demande d’accepter que la mort de toute chose est inéluctable.
Cela nous ramène donc à ici et maintenant et à notre vie telle qu’elle est aujourd’hui. Dois-je effectuer des changements ? Est-ce que l’expérience que je vis m’enrichit ? Comment je perçois la vie ? Quelle valeur je lui accorde ? Est-ce que j’accorde suffisamment de temps à ce qui me fait vibrer ? Suis-je aligné(e) ?
Ces questionnements nous font entrer sur le chemin de l’introspection et de la connaissance de soi. La mort, aussi triste puisse-t-elle être et paraître, est un outil précieux pour apprendre à mieux se connaître, à (re)trouver le sens de notre existence, à reconsidérer notre vie dans sa globalité et expérimenter l’impermanence.
Alors, la mort n’est plus redoutable, elle est acceptée et donne toute sa saveur à la vie, elle nous permet de vivre plus pleinement chaque instant, plus aligné à nous-mêmes.
Et le deuil ?

Cette expérience difficile que nous sommes tous et toutes amenés à traverser dans nos vies par la perte d’un être cher, la fin d’une relation ou même la perte d’un emploi cache une renaissance derrière la souffrance.
En effet, le processus de deuil nous met face à nos émotions les plus profondes : douleur intense, tristesse, sentiment d’impuissance, manque, honte, colère…
Cette palette d’émotions nous fait naviguer à l’intérieur de nous-même avec des périodes d’instabilité et de calme comme lors d’un voyage en mer.
Quand le calme intérieur s’installe qu’importe pour combien de temps, il peut être une invitation à regarder des aspects de nous-même et de nos vies que nous avons ignorés, volontairement ou non.
Sur la courbe du deuil, il y a une période où l’on plonge dans toutes ces émotions et ces états avant de remonter pour réactiver notre énergie au service de nous-même et du monde.
Cette immersion en soi peut remettre en question des choix de vie, des objectifs, des projets et / ou des relations.
Ainsi même si le deuil est une épreuve difficile à vivre, il se révèle aussi être un cadeau pour être plus conscient de nous-même et s’épanouir d’avantage tel le phœnix qui renaît de ses cendres.
La mort, révélatrice de sens

La mort est souvent considérée comme la fin de tout selon les croyances de chacun(e). Mais ce que l’on ne dit pas, c’est qu’elle peut aussi être le catalyseur qui révèle le sens profond de la vie.
Comme un miroir, elle nous propose de déposer les armes face à elle et de s’apercevoir que notre finitude rend notre existence fondamentale. Avec ce rappel brutal de la fragilité de nos existences, c’est un encouragement à vivre de manière plus authentique et plus sincère.
La mort n’est pas la fin. Elle peut être considérée comme un nouveau départ pour celles et ceux qui acceptent d’avoir le courage de voir au-delà des apparences.
Voici en quelques mots, les sujets que j’aborde dans la masterclass gratuite : La mort, outil de connaissance de soi qui aura lieu le mardi 16 mai de 18h30 à 19h30 en ligne sur Teams (replay disponible)
